En 1998, des chercheurs de l’Institut des ressources mondiales (WRI) scrutent les données regroupées provenant des régions tropicales du monde et sont arrivés à la conclusion que nos récifs coralliens étaient dans un état inquiétant, résultat des décennies de comportement humain insouciant. 14 ans plus tard, le WRI a de nouveau évalué les récifs de la planète, et les choses restent malheureusement sombres pour le Triangle de Corail, en dépit d’une lueur d’espoir.
Le nouveau rapport le dit clairement : les menaces sur les récifs coralliens dans le Triangle de Corail sont beaucoup plus élevés que la moyenne mondiale. Plus de 85% des récifs dans cette région sont menacées par les signes typiques de l’activité humaine comme la surpêche, la pollution et l’aménagement du littoral. Non seulement cela est beaucoup plus élevé que la moyenne mondiale qui est de 60%, mais près de 45% de ces récifs sont à des niveaux de menaces élevées ou très élevées. S’il y avait un système d’alerte de sécurité pour les récifs, nous serions probablement à  Defcon 1 (posture d’alerte maximale utilisée par les forces armées américaines).
Lorsque le système « barrière de corail » tombe en panne …
Aujourd’hui, aucune évaluation de l’état des récifs coralliens n’est complète si l’on ne prend pas en compte les effets affligeants des changements climatiques. Les récifs sont des structures sensibles, en particulier quand il s’agit de la température de la mer. Lorsque la température moyenne augmente de quelques dixièmes de degrés, ils commencent à dépérir. Quand cette température se maintient pendant de longues périodes de temps, ils meurent.
Lorsque les chercheurs ont combiné les récentes flambées de la température de la mer, ainsi que le blanchissement du corail (lorsque les polypes expulsent leurs algues symbiotiques en raison d’un état de stress) avec les menaces locales mentionnées ci-dessus, le pourcentage de récifs classés comme menacées augmente à plus de 90%. Ceci est nettement supérieure à la moyenne mondiale de 75%…
Pas désespérée !
Heureusement, le rapport ne se termine pas sur cette note décourageante. Les auteurs ont également pointés les initiatives locales de gestion des récifs, et fournissent un panel de solutions pour aider à protéger les récifs.
Ce que le Triangle de corail a, que beaucoup d’autres régions riches en récifs coralliens n’ont pas : un accord entre les gouvernements régionaux afin de traiter ce genre de problèmes. La situation des coraux peut être sombre, mais au moins le Triangle de Corail a une chance de limiter les dégâts si les gouvernements, les entreprises et les organisations environnementales travaillent ensemble de façon significative et efficace.
(Article tiré et traduit du site du WWF www.mycoraltriangle.com)
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3 commentaires
Aucun commentaire pour cet article ? L’écologie ça commence à bien faire ?…..Bon si Nicolas le dit,vous avez raison de ne rien dire. Les jeux c’est plus passionnant.
Mystère 1 : Le corail est un animal avec un peu de végétal dedans.
Mystère 2 : Coralie
Mystère 3 : Coralie va se dissoudre avec la diminution de la basicité des océans.
LOL, c’était les Mystères du Poulpe !