Plonger à Marseille : la pointe Caramassaigne

Depuis que j’ai débuté ce blog en 2008, je vous parle souvent des plongées « du bord » que je fais régulièrement dans la région marseillaise. Nous avons la chance en effet, de posséder de nombreux spots directement accessibles du bord, et un mode de plongée un peu « marginal » s’est ainsi développé… Désormais, et grâce à un partenariat conclu avec le sympathique Centre de plongée des Goudes dont je vous parlerez bientôt, j’aurai l’occasion d’explorer les spots des îles de Marseille, au cœur du Parc national des Calanques…

J’avais donc rendez-vous ce samedi matin pour ma première plongée avec le centre, situé idéalement devant le petit port des Goudes, au plus près des îles sud de Marseille. Un décor de rêve, à quelques minutes de l’agitation du centre ville…

Et c’est à bord du Wahalla, un confortable bateau fermé de 12m, que nous nous dirigions vers l’archipel de Riou, jusqu’à la pointe est de l’île de Riou, appelée Caramassaigne. Il me semblait bien y être déjà passer… en fouillant dans mes carnets de plongée, je me suis aperçu que j’y avait plongé pour… ma première plongée de formation, ça nous rajeunit pas !

Le site est bien abrité, même si le courant peut se faire sentir. Le bateau pose l’ancre devant une superbe falaise de calcaire, d’où se décroche un rocher, qui sous l’eau fait le bonheur des plongeurs en fin de plongée, puisqu’il forme un très beau passage où les rayons du soleil créent une ambiance particulière.

Lors de la plongée, nous parcourons un plateau en pente, qui finit sur un tombant au-delà de 40m, où les gorgones rouges sont partout ! L’ambiance est particulière en cette période où l’eau qui commence à se réchauffer est devenue très verte…

Entre autres merveilles sur notre passage, je trouverais pour la première fois un superbe oursin melon (Echinus melo), d’une taille généreuse. Cet oursin est bien plus rare que les espèces communes et vit plus profond, généralement au-delà de 30m.

Avant de crouler sous les minutes de palier, nous remontons vers de pied de la falaise, où de gros blocs rocheux permettent d’entamer sa décompression tout en fouillant les recoins, puis vient le fameux passage entre le rocher et la falaise, où tout le monde s’engouffre les uns après les autres. Ça fait un peu « manège » mais ça permet de passer encore quelques minutes sympathiques pour finir ses paliers…