C’est une nouvelle plongée nocturne à  Figuerolles, que nous avons fait en cette période idéale, celle de la semaine dernière nous a donné envie de recommencer. Et ce sera la première pour Minimouss, un peu tendue au début mais qui au final appréciera au maximum l’ambiance sous les astres de La Ciotat.
Nous nous mettons à  l’eau vers 21h, dans une nuée d’étoiles filantes sous-marines résultant de chacun de nos mouvements… le plancton luminescent est toujours là  . Nous descendons comme à  l’habitude, au bout de la calanque, et à  peine au fond, je surprends un gros lièvre de mer posé sur un rocher recouvert d’algues. Impassible, il broute les végétaux et nous fait quelques  mouvements  de la tête laissant apparaître ses longues oreilles.
Nous nous dirigeons vers la faille. Sur le chemin, quelques gros bernards l’ermite nous observent, posés sur le balcon d’un trou calcaire. Puis viennent les gorgones jaunes, rouges, au milieu desquelles  les multiples branches de corail rouge apparaissent. L’espèce que l’on appelle l’or rouge de Méditerranée parait être bien préservée ici.
Puis sortant des galeries sombres qui tapissent les parois de la faille, une espèce réputée très rare depuis que les pêcheurs l’on presque faite disparaitre… d’une taille impressionnante, cette grande cigale de mer apparaît comme pour venir nous saluer. A deux pas de là  , c’est une petite cigale, bien plus courante,  qui promène.
Le retour fà »t également rempli de surprises: une murène sortant de son trou m’invite à  la suivre, ondulant jusqu’à  se perdre dans le noir, au-delà  de mon phare… Dans la calanque, à  peine sous la surface, une espèce repérée par Marco: je n’avais encore jamais vu ce poisson, j’ai cru d’abord à  une anguille, puis la présence de barbillons autour de la bouche me fît  éliminer  cette hypothèse. Une sorte de poisson-chat… après quelques recherches, je peux maintenant lui donner un nom, la motelle  Gaidropsarus  mediterraneus Linnaeus, poisson qui ne sort que la nuit.
Enfin, nous voici à  quelques mètres de la plage, lorsque quelques calamars, certainement attirés par nos lumières, s’approchèrent de nous… Je fà »t incapable d’en avoir un seul en photos… Une prochaine fois !
Bon, je vous laisse avec les photos… demain grosse journée, la suite du reportage avec Aqua Evasion…
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3 commentaires
Bravo Sharkman pour l’identification, et le diaporama est magnifique.On dirait que les couleurs sont plus contrastées,plus soutenues,notamment dans les bleues et les rouges. La diapositve avec les deux mollusques à  coquilles est somptueuse,ona l’impression qu’un gigantesque animal abrite dans ses villosités spongieuses des perles de nuit.La voà »te céleste n’était pas en reste,car la lumière lunaire jouait sur les volutes nuageuses, à  un moment donné la lune s’est mise à  brà »ler, un panache rougeoyant s’est étaler sur le disque,puis soudain plus rien, juste les fumerolles gigantesques s’éparpillant dans le néant..; On a bien fait de remonter tôt !
Oui Marco heureusement que je vous ai fait remonter tôt, plus tard tu n’aurais pas pu survivre à  l’agressivité de la « limonade »!hihi!
Effectivement Docteur,les bulles d’azote et de CO2 forment un composé NCO2, ( le natrium carbonique ) réputé pour ces propriétés hallucinogènes; Etant déjà  naturellement psychédélique je présumerguhrughqzighijgijgqjq……..aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhh