J’ai déjà passé en revue sur ce blog, quelques spots de plongée du bord de la région marseillaise, avec entre autres les Jardins de Sausset, Saména ou bien Figuerolles, qui sont les trois que je fréquente le plus. Habitué du dernier, je n’avais alors jamais exploré celui qui ne se trouve pourtant qu’à une ou deux minutes en voiture, peut-être parce qu’un peu plus fréquenté par les baigneurs. Il faut dire que le cadre de la petite plage du Mugel à La Ciotat est idyllique. Vue sur le bec de l’aigle, et face à l’île verte… sans oublier que le site fait partie du cœur du Parc National des Calanques.
Réputé pour abriter de nombreux hippocampes, je me décidais à tester le spot en quête du mythique petit cheval de mer. Les mâlins ont du partir en weekend puisqu’ils n’ont pas montré le bout de leur museau ! Mais ce n’est que partie remise…
C’est sous les premiers véritables chauds rayons de soleil de l’année (il aura quand même fallu attendre mi-avril !), que nous nous équipons. Plusieurs solutions s’offrent au plongeurs : se garer, s’équiper sur le parking et descendre équipé, ou bien si c’est possible, descendre la voiture dans la calanque pour y déposer le matériel. Pour l’immersion, également deux solutions : elle pourra se faire soit à l’extrémité droite de la plage du Mugel, soit depuis le Petit Mugel un peu plus loin. Bref… en clair, il faut choisir entre marcher et palmer !
L’immersion se fait au large du Petit Mugel, en longeant la côte à main droite. Après avoir passé un superbe herbier de posidonie qui semble ne jamais finir, on rencontre l’entrée d’un petit canyon qui nous guide sur un nouvel herbier, puis sur une grande zone sableuse, parsemée de petit rochers et de nombreuses algues voguant au grès des courants… l’habitat idéal pour nos petits chevaux marins.
On y rencontre également une langue rocheuse sur un fond de 14m, recouverte de nombreuses gorgones blanches. Toutes cette zone permet d’observer de nombreux animaux du sable (rombou, seiche, murex,..) et pas mal de poulpes se camouflant derrière un petit mur de cailloux. Si vous croisez sur votre route un petit parpaing, jetez-y un oeil, car ils sont souvent habités par une ou plusieurs blennie !
La remontée se fait en contournant la roche formant le canyon, côté large, et l’on y découvre de grands murs recouverts d’éponges, et toute la faune fixée des zones ombragées. En cherchant un peu vous devriez y trouver de nombreuses limaces…
L’herbier de posidonie du départ est un bon endroit pour les photographes pour figer de belles ambiances, avec beaucoup de bancs de poissons juvéniles et en direction de la plage, les fonds couverts de gros galets sont le terrain de jeu favoris de grosses blennies palmicornes !
Si votre consommation le permet, profitez jusqu’en bordure de la plage, vous n’êtes pas à l’abri d’une belle rencontre !
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Hippocampe décampent ?