Le 21 avril dernier, c’est dans la région des Visayas aux Philippines que j’apprenais la terrible nouvelle… Le capitaine de la Calypso, Albert Falco, que nous appelions tous Bébert, nous a quitté. C’est un peu comme si le ciel nous tombait sur la tête… nous ne verrons plus le magnifique sourire de l’enfant des calanques de Marseille. Notre père spirituel à tous, tant il chérissait la mer, cette mer qui, comme il le disait si bien, lui a tant donné.
Lors de mon séjour aux Philippines, je ne fis pas une seule plongée sans avoir une pensée pour ce grand défenseur des océans. Je sais qu’il aurait été heureux de voir la bonne santé des récifs coralliens de Cabilao. J’ai eu cette immense chance de le rencontrer à plusieurs reprises. Quelques moment qui resteront simplement gravés à jamais. Nous lui devons tous tellement…
Marseille a désormais son parc national et la cité phocéenne le doit en grande partie à Albert Falco. Peut-être portera t-il son nom ? Espérons qu’il soit digne du combat qu’il a porté durant toutes ces années, pour ne pas dire décennies !
A l’heure où j’écris, Bébert s’apprête à rejoindre son terrain de jeu dans les eaux de Sormiou. Je suis sûr que les mérous l’attendent pour l’accompagner vers sa dernière destination…
Merci Bébert, pour ton sourire, ton humilité et ta passion que tu nous as si bien transmise… Repose en paix.
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2 commentaires
Henri-Germain Delauze,Bébert,une page de la plongée se tourne définitivement pour ceux qui sont nés avant que le scaphandre autonome fit son apparition. Les hommes sont fait de tous les hommes, a nous désormais de passer le flambeau à notre modeste niveau. » Eau revoir » Mr Falco.
Et oui, c’est comme ça, c’est la vie… A nous de continuer le combat.